
En cette période de crise mondiale, quelles solutions pour s'en sortir ?
En dehors des politiques de rigueurs préconisées par nos dirigeants, il ressort d'une étude, même superficielle, des séries TV américaines un paradigme certes pas nouveau, mais tout à fait intéressant. En quelques années, et depuis le renouveau des séries avec l'arrivée de Friends au milieu des 90's, la représentation de l'individu lambda est passé très rapidement du type "normal" qui travaille et a plein d'amis avec qui il peut partager ses joies et ses peines, à une personne qui doit se battre contre le reste du monde ou presque, plongée dans les problèmes jusqu'au cou et qui pour s'en sortir va devoir flirter avec le crime en devenant soit dealer (Weeds, Breaking Bad), ou call girl (Journal intime d'une call girl), sans même parler du héros de Dexter, qui, lui a besoin de tuer pour se réaliser.
Ce glissement dans la représentation des moyens utilisés et des valeurs sur nos écrans est assez représentatif de notre époque : oui, en période de crise, tous les moyens sont bons pour s'en sortir, comme il est bon d'utiliser toutes les méthodes pour déjouer le terrorisme. Depuis le 11 septembre 2001, de nouvelles séries comme 24 heures ou The Shield, laisse leur héros appliquer des méthodes d'interrogatoire de plus en plus violentes, qui on peut se le demander, ont peut-être servie à désinhiber en parti certains militaires à Abou Ghraib ou Guantanamo. Au point que l'armée américaine a elle-même pointé du doigt la série de Kiefer Sutherland, demandant de limiter les scènes de torture car elle donnait un peu trop d'idées aux G.I. US.
En dehors des politiques de rigueurs préconisées par nos dirigeants, il ressort d'une étude, même superficielle, des séries TV américaines un paradigme certes pas nouveau, mais tout à fait intéressant. En quelques années, et depuis le renouveau des séries avec l'arrivée de Friends au milieu des 90's, la représentation de l'individu lambda est passé très rapidement du type "normal" qui travaille et a plein d'amis avec qui il peut partager ses joies et ses peines, à une personne qui doit se battre contre le reste du monde ou presque, plongée dans les problèmes jusqu'au cou et qui pour s'en sortir va devoir flirter avec le crime en devenant soit dealer (Weeds, Breaking Bad), ou call girl (Journal intime d'une call girl), sans même parler du héros de Dexter, qui, lui a besoin de tuer pour se réaliser.
Ce glissement dans la représentation des moyens utilisés et des valeurs sur nos écrans est assez représentatif de notre époque : oui, en période de crise, tous les moyens sont bons pour s'en sortir, comme il est bon d'utiliser toutes les méthodes pour déjouer le terrorisme. Depuis le 11 septembre 2001, de nouvelles séries comme 24 heures ou The Shield, laisse leur héros appliquer des méthodes d'interrogatoire de plus en plus violentes, qui on peut se le demander, ont peut-être servie à désinhiber en parti certains militaires à Abou Ghraib ou Guantanamo. Au point que l'armée américaine a elle-même pointé du doigt la série de Kiefer Sutherland, demandant de limiter les scènes de torture car elle donnait un peu trop d'idées aux G.I. US.

En
fait, il n'y a plus aucun tabous pour les scénaristes des séries
américaines, et cela est plutôt un signe de bonne santé de la société
américaine finalement. Le public semble suffisament adulte pour suivre
des séries ayant pour héros des serial killers, des junkies, des
échangistes (Swingtown), ou encore des mormons polygames (Big love)...
J'ai
précisé "société américaine", car je ne pense pas que nous en soyons
encore là en France. Je me suis toujours demandé quelle tête ferait un
responsable des programmes si un auteur venait "pitcher" sa série comme
suit : "alors c'est l'histoire d'un prof de physique-chimie qui apprend
qu'il a un cancer et qui pour aider sa famille se met à fabriquer et à
dealer de la meth." Et bien cette histoire, c'est celle de Breaking Bad,
dont la troisième saison vient de se terminer. Et il apparaît au vu de
la frilosité des chaines de télévision française (à part Canal+
peut-être : avec Pigalle, la nuit ou Brako)
que personne n'aurait investi sur ce thème. Mais les réseaux américains
y croient encore, et même en période de crise, continuent à produire de
nouveaux projets sur des thèmes de plus en plus risqués. Vite la suite !
song "sex & drugs & rock'n'roll" by IAN DURY
photos : Weeds & Breaking Bad

song "sex & drugs & rock'n'roll" by IAN DURY
photos : Weeds & Breaking Bad
No comments:
Post a Comment